A l'instar d'Octobre rose, il existe Mars bleu, qui permet de mettre en lumière le dépistage du cancer colo-rectal

En matière de cancers, la prévention est primordiale.  

Si nous ne pouvons pas agir directement sur certains facteurs de risque comme l’âge, la prédisposition génétique ou l’hérédité, nous pouvons en revanche changer nos comportements et nos habitudes de vie pour agir sur les 4 principaux facteurs externes qui augmentent le risque de développer la maladie :

• l’alimentation
• le surpoids/l’obésité/l’inactivité physique
• le tabac
• l’alcool

et pour ce cancer il existe une manière simple, rapide, sûre et gratuite de détecter tôt cette maladie : le dépistage. Mais le taux de participation reste beaucoup trop faible en France... probablement freiné par un certain tabou entourant le sujet.

Pourtant le cancer colo-rectal c'est :

- À l’échelle mondiale, 10 % des cas de cancers détectés.

- C’est la deuxième cause de mortalité par cancer chez l’homme, troisième chez la femme.

- En France, chaque année, 43 000 personnes sont diagnostiquées avec un cancer colorectal, et 17 100 en décèdent.

ll est donc plus que nécessaire de mettre en lumière le programme de dépistage national organisé par l’Assurance maladie. Se faire dépister régulièrement permet de détecter la maladie à un stade précoce de son développement, voire de détecter et de traiter des polypes avant qu'ils n'évoluent vers un cancer. Détecté de manière précoce, il peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Alors qu'est ce que ce test de dépistage ?

Le test immunologique consiste à rechercher la présence de sang dans les selles tous les 2 ans pour les personnes âgées entre 50 et 74 ans

Ce test est : 

• simple : il nécessite un seul prélèvement de selles à réaliser à domicile et à envoyer au laboratoire par voie postale (kit et enveloppe fournis) ;
• performant : il permet une meilleure détection des cancers, des lésions précancéreuses et des polypes à risque que l’ancien test ;
• fiable : là où la présence de sang animal due à l’alimentation pouvait entraîner des résultats faussement positifs avec l’ancien test, l’actuel repose sur une réaction d’anticorps spécifiques au sang humain.

Si le test est négatif (97% des cas),  vous serez invité 2 ans plus tard à renouveler le test et bien sûr, il est conseillé de consulter dans l'intervalle en cas de symptômes évocateurs.

Si le test est positif (3% des cas), une coloscopie par un gastro-entérologue est nécessaire.

Où se le procurer? 

- chez son médecin traitant ou via un gastro-entérologue

- chez le pharmacien

- en commande sur monkit.depistage-colorectal.fr

Alors faites vous dépister ! 

Mis à jour le 31 Mars. 2024